L’accès à un crédit nécessite généralement la disposition d’une ressource pour le remboursement. Par conséquent, des personnes victimes d’accident de travail se demandent si leur situation est compatible à l’obtention d’un prêt bancaire. Voici quelques éléments de réponse.
L’accident de travail détermine l’accès ou non au crédit
Il existe différents types d’accidents de travail. La banque procédera ainsi au cas par cas pour l’octroi ou non de crédit. Si l’arrêt maladie ne dure visiblement que quelques jours, voire quelques semaines, la personne sera considérée comme tout autre emprunteur. Par contre, si l’accident de travail est invalidant sur la durée, la banque peut être réticente à accorder l’emprunt. De toute manière, l’établissement bancaire se concentrera sur un seul point : la solvabilité de l’emprunteur. Il tiendra compte de sa forme physique.
Une convention pour les personnes dites à risque
La convention AERAS garantit à des milliers de personnes le droit de s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé. En résumé, les bénéficiaires de ce droit peuvent souscrire à un crédit à condition que leurs cotisations d’assurance soient nettement plus élevées. La clause pour décès et invalidité sera obligatoire dans le contrat. En effet, ces personnes récemment victimes d’accident de travail présenteraient un risque de non-solvabilité légèrement au-dessus de la moyenne.
D’autres alternatives au prêt bancaire à envisager
Les banques se pencheront essentiellement sur la solvabilité. A défaut d’avoir un emprunteur capable de mener à terme les mensualités, les établissements financiers exigent une garantie. Cela peut être un apport personnel ou bien une hypothèque. Avoir un conjoint actif et assuré devrait également aider. Cette personne pourra reprendre le relai en cas de non-remboursement. Enfin, ne pas pouvoir souscrire à un crédit peut se prendre du bon côté. Cela permet d’économiser tranquillement avant de financer un projet par ses propres moyens.